Chez Telecom Valley, « on continue »
5 novembre 2020
Si eux n’étaient pas opérationnels, on se demande qui le serait : chez Telecom Valley, par essence, on maîtrise le numérique. Et on a tiré les leçons du confinement du printemps. « On a les outils, confirme le président Bossard. Nos événements (les interventions lors du tout prochain SophIA Summit, notamment) étaient déjà prévus en format webinar. » Alors le reconfinement, pour Telecom Valley, « c’est triste à dire, mais ça ne change quasiment rien, on continue, avec un savoir-faire amélioré depuis le mois de mars« . Et un constat : ce format hybride, avec des événements enregistrés et donc visionnables à l’envi, a permis de « gagner de la visibilité« .
Le confinement saison 2 signera peut-être le retour des Libres Antennes, mais avec un programme moins dense, prévient Frédéric Bossard, qui tient à garder le côté « pratico-pratique » du concept : « pour certains de nos adhérents, ce 2e confinement sera peut-être le coup de grâce. Nous prévoyons de demander à la préfecture d’intervenir pour parler du plan de relance, car pour nous, pour l’instant, il n’y a rien de concret« . L’asso sollicite aussi l’UPE06, partenaire de choix, pour faire remonter, dès qu’elles seront disponibles, toutes les infos sur d’éventuels reports ou exonérations de cotisations, indique Frédéric Bossard, qui tient à « porter la parole et les questionnements » de ses adhérents.
« En apnée »
Des adhérents (et d’autres) dont certains sont en difficulté : « oui, il y a des suppressions d’emplois, et un nouveau confinement ne va pas aider la reprise du trafic aérien par exemple, ni celle de l’économie de manière générale… » L’exemple concret : « il n’y a plus d’embouteillages sur Sophia, aujourd’hui 40% des salariés sont présents sur la technopole. Depuis mars, l’économie est en apnée, la question, c’est combien de temps peut-on survivre en apnée ?«
Frédéric Bossard s’inquiète pour les startups : « en ce moment, l’innovation n’est peut-être pas la priorité de tous, or les startups, c’est l’innovation. Le télétravail change les habitudes aussi, et les restaurants en subissent les conséquences« . Quel avenir ? « Le monde d’après sera forcément différent. Les entreprises qui n’allaient pas bien n’iront pas mieux, celles qui s’en sortiront devront réinventer une nouvelle dynamique, mais pour ça, il faut retrouver la confiance, et ce sera long. En attendant, nous sommes là pour nos adhérents, on ne va pas se coucher« .